Essai. Pantalon Alpinestars Andes V2 Drystar : pour que Pépé reste bien au sec…
14 mai 2021Si vous entendez un jour parler d’un type favorable au réchauffement climatique, ne cherchez pas : c’est sans doute de moi dont il s’agit…
Quand on est roule-toujours dans le Jura, vient en effet un moment de l’année où on en a un peu marre de se geler les cacahuètes et, les jours de grands froids, on échangeait bien sa brêle contre la peau de l’ours ou celle de l’agaçante Greta Thunberg !
A moins… à moins de lâcher encore quelques sous à nos équipementiers préférés pour compléter sa garde-robe motarde d’un pantalon bien adapté. C’est ce que j’ai fait un jour de pluie glacée et cinglante, constatant une nouvelle fois que ma combinaison de pluie n’était pas si étanche que ça, et que rouler le fondement humide était fort déplaisant. Heureusement, un concess Honda se trouvait sur ma route, qui m’a vu débarquer trempé et frigorifié à la recherche d’un futal qui soit réellement étanche. Douillet. Et chaud !
Un copain de la Mutuelle des Motards, que j’accompagnais à l’AG à Montpellier, m’avait en effet fait l’article de ces tenues « technologiques » ad hoc pour les motards baroudeurs. Il était temps de circonstance pour voir cela de plus près.
Mon choix – un peu guidé par mes finances – s’est porté sur le pantalon Alpinestars Andes V2 Drystar dont le nom, qu’on pourrait rapidement traduire par « le top du sec », ne pouvait qu’inspirer confiance. 200 balles prix public conseillé, quand même ! Mais bon… ce grimpant de la gamme tech-touring est en polyester renforcé avec une membrane Drystar étanche et respirante… il dispose aussi d’une doublure thermique amovible et de zips de ventilation sur les cuisses. Les jambes sont préformées avec panneaux extensibles et il offre même, en plus des renforts d’usage, un système de réglage à la taille. C’est dire… Les bretelles achèvent de donner au motard, qui porte déjà des bottes d’une légendaire discrétion et le blouson qui-va-bien, ce look si particulier que les caisseux ne nous envient pas du tout à la pompe à essence…
Pas la peine de l’emballer : c’est pour consommer tout de suite ! Fier de mon nouveau futal, j’ai repris ma route. Bien au sec et au chaud.
Oui, ce pantalon est vraiment cool. J’ai apprécié de rouler avec par des températures négatives, jusqu’à -5°C, sans ressentir la morsure du froid. J’ai pris la flotte, sans être mouillé. Bien sûr, je ne garantis pas qu’un Marseille-Dunkerque sous une pluie battante est jouable avec ce pantalon, car l’eau finit toujours pas passer, mais pour moi, cela a été un bon achat. Même s’il devient vite inadapté lorsque le mercure remonte. Pour l’été, rien ne remplacera le jeans…
Il est a noter que la gamme tech-touring d’Alpinestars propose un ensemble de vêtements techniques, vestes, gants et pantalons, à des prix relativement raisonnables, mais que pour le modèle Andes, la V3 a succédé à la V2… car tout augmente, ma bonne dame !
On aime :
- La protection
- La doublure
On aime moins :
- Le look
- Le prix
Et côté blouson ?
Côté blouson, les jours de pluie et lorsqu’il fait bien froid, je roule avec le blouson BMW Boulder.
Là encore, c’est un équipement sérieux proposant un mélange polyester-coton très résistant à l’abrasion avec finition cire déperlante à l’extérieur, livré avec un insert amovible « BMW Climate Membrane C.A.R.E » pour l’intérieur qui est à la fois coupe-vent, imperméable et respirant.
J’ai assorti ce blouson à l’optionnel gilet matelassé « BMW Ride » parfaitement adapté et qui donne ce petit air bourgeois au plus crasseux des motards. C’est là tout le charme désuet du matelassé… mais tout cela se paie au prix fort : hors soldes, il faut compter 400 balles pour le blouson et 120 balles de plus pour le gilet !
Oups !