ESSAI lingettes. Red Octopus surpasse Vulcanet lors de nos tests

ESSAI lingettes. Red Octopus surpasse Vulcanet lors de nos tests

29 mai 2020 2 Par JusDorange

Une nouvelle fois, la France des motards est divisée entre deux « chapelles » : les « Vulcanet » et les « Octopus »… Mais qu’en est-il vraiment de l’efficacité des deux produits ?

 

Notre récent test sur les lingettes Vulcanet, et les réserves qui allaient avec, a provoqué quelques discussions avec les défenseurs de la lingette de Montauban (ville pourtant chère au coeur des Tontons Flingueurs), qui nous trouvaient un peu bêcheurs lorsqu’on s’étonnait du peu d’effets du produit sur l’élimination des insectes incrustés… Les défenseurs de l’Octopus se marraient alors dans leur moustache de céphalopodes, persuadés de la supériorité de leur lingette…

 

« Pour en avoir le cœur net il faudrait comparer les deux », nous a alors suggéré un internaute. Dont acte. Un des membres de notre motoclub étant utilisateur des Red Octopus, nous lui avons piqué sa boîte sous prétexte d’informer la communauté des motards de France et ainsi réaliser le test grandeur nature que tout le monde attend sur deux motos « jurassiquement » sales.

 

« Jurassiquement », cela signifie des motos ayant bouffé du kilomètre dans le massif du Jura, là ou l’agriculture est plutôt extensive et les insectes encore nombreux. Bref, des motos bien criblées de poussières, graisses et bestioles incrustées.

 

Deux motos sales au banc d’essai

Nos deux motos de test – deux raretés au passage, s’agissant d’une Honda Vultus et une Aprilia Mana GT –, sont l’une d’un noir plutôt mat, l’autre bleu clair brillant. Chacune a eu droit à un passage des deux lingettes sur une moitié de moto, les moitiés étant séparées par du ruban adhésif de peintre.

 

L’idée était de procéder de la même façon, le plus honnêtement possible, avec les deux lingettes. Précisons d’ailleurs que si les deux testeurs n’ont pas travaillé à l’aveugle, ils n’avaient pas d’idées préconçues ni préjugés pour ou contre l’une ou l’autre des marques.

 

Autre précision importante : contrairement à ce qui se passe généralement avec les «influenceurs» du web, ces lingettes, qu’il s’agisse de la Vulcanet ou de la Red Octopus, ne nous ont pas été obligeamment fournies par les fabricants avec un dossier de presse et un petit chèque d’accompagnement pour nos œuvres, mais achetées avec nos sous, ce qui nous donne une totale liberté dans nos appréciations.

 

> Première constatation : la lingette Red Octopus est beaucoup plus imbibée de produit que la Vulcanet ; cela est certainement un point important. La formule de l’Octopus sent aussi meilleur que celle de la Vulcanet, qui pue franchement la chimie…

 

> Sur les insectes, l’application de l’Octopus est beaucoup plus facile : on passe la lingette, pas besoin de frotter, les bestioles bien imbibées sont ensuite absorbées par la microfibre. C’est plus difficile avec la Vulcanet, qui demande de frotter davantage pour un résultat moins probant.  Juste un détail : sur la bulle, avec l’Octopus, il faut rapidement passer la microfibre, sinon des traces blanches peuvent apparaître.

 

> Sur les parties épargnées par les insectes, mais poussiéreuses, les deux produits se valent. Simplement, le brillant Octopus semble un peu plus profond.

 

> Reste alors à nettoyer les jantes et la proximité graisseuse de la chaîne. La lingette Octopus a encore du répondant, tandis que la Vulcanet est trop sèche pour s’attaquer convenablement à ces parties. Avec une lingette Vulcanet neuve, le résultat sera probant : elle se révèle est très bonne sur la graisse notamment… On confirme ainsi ce que nous disent ses utilisateurs mécanos « professionnels »

 

La Vultus nettoyée à gauche avec Vulcanet, à droite avec Red Octopus

La Mana nettoyée à gauche avec Vulcanet, à droite avec Red Octopus (le crado, au milieu, c’était la place du scotch de peintre)

Victoire écrasante de l’Octopus

 

Si à ce stade, l’Octopus avait déjà nos faveurs, un dernier point est à regarder : la composition des lingettes. Et là encore, une mention favorable est à apporter à Red Octopus qui, sans dévoiler sa recette, met en avant l’utilisation de produits naturels à 98 %, dont la cire de Carnauba et rend disponible la liste de ses ingrédients (fiche technique) sur le Web là où Vulcanet ne dit pas grand-chose de sa composition.
Sur le prix enfin, les Red Octopus décrochent un dernier uppercut au leader du marché, définitivement mis K.-O. lors de ce match, étant un peu moins chères. Il est d’ailleurs à noter que les deux produits sont fabriqués en France.

La valise gauche de la Mana nettoyée avec Vulcanet

 

La valise droite de la Mana nettoyée avec Red Octopus.

En conclusion : Salomon pourrait vous dire qu’il serait intéressant d’avoir les deux marques dans son garage. Mais les motards du motoclub n’étant pas Crésus, notre jugement sera plus tranché : sans conteste, nous vous conseillons la Red Octopus. Dommage qu’elle soit si difficile à trouver dans les magasins moto qui, pour la plupart, proposent uniquement la Vulcanet.

Un nouveau test en video sur une moto plus ancienne (Yamaha Diversion 900) :